Rebondir après le chaos : l’histoire inspirante de Mélanie Cornet, fondatrice de Kalathea
Le burnout, ce mal contemporain qui frappe les plus engagés, les plus brillants, les plus dévoués. Derrière les chiffres alarmants, il y a des visages, des histoires. Celle de Mélanie Cornet, fondatrice de Kalathea, en est une de renaissance. Une trajectoire singulière, du surmenage à la reconnexion profonde, que nous avons voulu explorer pour mieux comprendre et, peut-être, prévenir.
🎙️ Rencontre avec Mélanie Cornet, ex-directrice en écologie devenue accompagnante en reconstruction
Neuromind7 : Mélanie, vous avez connu un burnout majeur en 2015. Que s’est-il passé exactement ?
Mélanie Cornet : À cette époque, tout semblait parfait sur le papier. J’étais directrice d’un bureau d’études, j’encadrais une équipe de dix personnes. J’avais le mari, la maison, le chien… mais je travaillais entre 50 et 70 heures par semaine, tout en élevant ma fille en bas âge. Mon corps a fini par craquer. Un burnout d’une intensité que je n’aurais jamais imaginée.
Une descente lente… et une remontée longue
Neuromind7 : Vous avez mis combien de temps à vous en remettre ?
Mélanie Cornet : Deux ans et demi pour simplement retrouver de l’énergie, et cinq de plus pour reconstruire ma confiance et dépasser la peur de replonger. Il a fallu une rechute pour que je comprenne que je devais transformer en profondeur ma manière de vivre et de travailler.
Kalathea, ou comment transformer le chaos en projet de vie
Neuromind7 : De cette épreuve est née Kalathea. Quel est le cœur de cette initiative ?
Mélanie Cornet : J’ai voulu créer ce que j’aurais aimé trouver à l’époque : un accompagnement pluridisciplinaire, humain, concret. Kalathea, c’est une équipe exceptionnelle de thérapeutes – sophrologue, hypnothérapeute, diététicienne, praticien EFT, professeur de yoga – qui aident chacun à sortir du burnout en retrouvant ses propres clés. Pas des recettes miracles, mais un chemin personnalisé vers l’autonomie et la sérénité.
De la performance à la présence
Neuromind7 : Vous parlez du burnout comme d’un « cadeau mal emballé ». Ce n’est pas un peu provocateur ?
Mélanie Cornet : (sourire) C’est vrai que dit comme ça, ça surprend. Mais avec du recul, ce « cadeau » m’a obligée à m’arrêter, à écouter ce que j’évitais. Il m’a poussée à réaligner mes choix avec mes vraies valeurs. Oui, ça fait mal. Mais c’est un levier de transformation extraordinaire.
Un message pour ceux et celles qui vacillent ?
Mélanie Cornet : N’attendez pas de heurter le mur. Le burnout commence souvent dans le silence. Écoutez les signaux, osez demander de l’aide. On peut en sortir. Mieux : on peut en sortir plus vivant, plus aligné, plus libre.
✨ Conclusion
Le parcours de Mélanie Cornet est un rappel puissant : le burnout n’est pas une fin, c’est une mue. Grâce à Kalathea, elle transforme sa douleur en ressource, son expérience en boussole pour d’autres. Une lueur d’espoir précieuse dans un monde où tout va trop vite.
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